Masdar, l’utopie écologique ?

Située à 17 km au sud-est d'Abu Dhabi, près de l'aéroport international, Masdar City vise à être la première ville au monde sans émissions de carbone et sans déchets, alimentée entièrement par des énergies renouvelables.

Initié en 2006, le projet a été retardé de sa date d'achèvement initiale de 2016 à 2030, avec un budget réduit de 22 milliards de dollars à 19,8 milliards de dollars en raison de la crise financière. La ville qui devrait s’étendre sur une superficie de 6,5 km2 dans le désert, prévoit d'accueillir 40 000 résidents et 1 500 entreprises et de servir de plaque tournante internationale pour la technologie propre et les énergies renouvelables.

Conçue avec la durabilité comme principe fondamental, la ville comportera des bâtiments écoénergétiques, des options de transport durable et des systèmes de gestion des déchets.

Masdar est conçue pour les piétons et les cyclistes. La température dans les rues est généralement de 5 à 10°C plus fraîche que dans le désert environnant, grâce à la conception urbaine. Le cœur de la ville est surélevé par rapport à la zone environnante et orienté pour faire circuler le vent dans les rues. Les bâtiments sont regroupés pour créer des rues et des passages protégés du soleil.

De plus, une « tour à vent » de 45 mètres de haut, inspirée des designs arabes traditionnels, aspire l'air d'en haut et crée une brise rafraîchissante.

Ayant déjà attirée quelques milliers d’habitants, notamment les étudiants de son université sur l’intelligence artificielle, la ville du futur continue tranquillement de sortir de terre.

Texte et photos : Fred Marie

 
Précédent
Précédent

Exercice NRBC au parc Asterix

Suivant
Suivant

Dubaï, un luxe durable ?