L’huitre Coréenne à la conquête du monde

La Corée du sud est le deuxième producteur ostréicole mondial après la Chine, avec une production annuelle de 300.691 tonnes en 2022*

Dans le sud de la Corée, la province de Gyeongsang du sud, se trouve la ville de Tang-Yeong, l' une des plus importantes zones ostréicole du pays avec plus de 200 fermes.

La ferme familiale Myung Chang est l'une d'elle. Avec une trentaine d'employés, cette exploitation traite jusqu'à quatre tonnes d'huîtres par jour, avec un parc de plus de 100.000 huîtres d'origine Japonaise.

Dès 5h30 et toute la matinée, l' équipage composé de quatre personnes va prélever les huitres sur les parcs. Après une petite heure de navigation, le bateau de la société arrive avec sa barge (qui peut supporter jusqu'à cinq tonnes d'huîtres) sur le lieu du prélèvement.

De retour à la ferme, une trentaine de femmes ( moyenne d'âge 50 à 60 ans ) sont chargées de décoquiller les quatre tonnes d' huîtres du jour, Le rythme est effréné et les journées de travail peuvent durer plus de douze heures. Le soir, chaque ouvrière passe à la pesée, et enregistre en kilogramme sa production bassine après bassine, ce qui déterminera son salaire. Chaque femme traitera entre soixante et cent kilogrammes d'huîtres dans la journée pour les plus rapides, pour un salaire moyen de 120.000 Won par jour (l' équivalent de 85,5 €** ). La production du jour sera mise en vente aux enchères à la coopérative du secteur.

*Office national Coréen des statistiques
** taux de change au 9/11/2023

Texte et Photos : Christian Mouchet

 
Précédent
Précédent

La clémentine, reine de l’île de Jeju

Suivant
Suivant

L’EHPAD et ma mère