Sur le front de l’opération Barkhane

Cela aura fait huit ans que la France était en guerre au Sahel. Huit années que des milliers de militaires de l’opération Barkhane traquaient les GAT, groupes armés terroristes, dans l’immense désert recouvrant le Mali, le Niger, le Burkina Faso ou encore le Tchad.

Sur ce terrain de chasse grand comme l’Europe, l’ennemi se terre dans des zones refuges difficiles d’accès pour les blindés français, quand ce n’est pas au sein de la population locale.

Pour débusquer les soldats d’AQMI et de l’État islamique, les forces françaises sont renforcées par les militaires du G5 Sahel. En plus des FAMA (forces armées maliennes), les forces tchadiennes composent une grande partie des effectifs sur place.

En avril 2021, un bataillon de 1200 soldats ont fait la route depuis N’Djamena pour rejoindre l’armée française. Depuis, une très vaste opération de « ratissage » est menée pour neutraliser les djihadistes dans la dangereuse zone des trois frontières. La ligne de démarcation entre le Burkina, le Niger et le Mali s’est transformée en ligne de front pour les éléments du groupement tactique désert « Chimère ».

Embarqués en urgence depuis Castres dans le Sud de la France, ce sont les parachutistes du 8e RPIMa qui mènent la traque en complète autonomie dans cet aride désert où les températures atteignent quotidiennement les 50 degrés.

Texte et photos : Fred Marie

 
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