À Dunkerque, les sentinelles des mers

À Dunkerque, les sauveteurs bénévoles de la la Société nationale de secours en mer (SNSM) consacrent des heures à l’entraînement, à la vérification du matériel et au financement de la station. Cette organisation est indispensable pour tout sauvetage.

« La plupart des gens ignore totalement que nous sommes bénévoles », explique Emmanuel Pelletier, 57ans, patron du canot Jean Bart de la Société nationale de secours en mer de Dunkerque (SNSM). Ils sont marins, ouvriers, soignants, étudiants ou retraités. Tous ont une vie à côté, mais tous se rendent disponibles à tout moment. Ce reportage propose une immersion dans cette station où l’on parle souvent de « deuxième famille ».

Chaque année, les bénévoles de la SNSM de Dunkerque réalisent en moyenne 25 interventions, souvent dans des conditions de mer difficile. Derrière ces opérations visibles, une activité de préparation, de vérification du matériel, de formation continue et d’entraînements en mer rythment la vie de la station.

L’augmentation du nombre de plaisanciers, les traversées de migrants et des tempêtes plus violentes à cause du changement climatique rendent les missions plus fréquentes, plus techniques, plus risquées. Face à ces évolutions, la station doit faire avec des moyens limités. Pour fonctionner, elle a besoin de 80 000 € par an, issus notamment de dons, du soutien de l’Etat, d'événements locaux, ou encore de services tels que les dispersions de cendres en mer.

La SNSM compte aujourd’hui près de 11 000 bénévoles en France. En 2024, ses stations ont effectué plus de 9200 interventions et pris en charge plus de 27 000 personnes. À Dunkerque, ils sont une trentaine à maintenir cette chaîne de secours.

Texte et photos : Guy Leroy

 
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